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Accueil du site || Informations || 2013 || Kaija Saariaho

Cette semaine enregistrement de 3 oeuvres de Kaija Saariaho

Au cours de la résidence de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho, nous aurons l’occasion d’explorer la variété de sa création avec des oeuvres comme L’Aile du songe (2001), concerto pour flûte (présenté dans le cadre du festival Musica) inspiré d’Oiseaux, recueil de Saint-John Perse, ou Orion (2002) faisant référence au mystérieux chasseur de la mythologie grecque, métamorphosé, après sa mort, en brillante constellation par Zeus. C’est cette dualité que parcourt la compositrice. Sont également à découvrir deux pages chambristes Terra Memoria (2007) pour quatuor à cordes et Oi Kuu (1990) pour clarinette basse et violoncelle, dont le titre peut se traduire par Pour la lune. Dans le cadre de cette résidence, l’OPS est également co-commanditaire (avec le Carnegie Hall de New York, la Cité de la Musique de Paris et le Luzerner Sinfonieorchester) d’Emilie Suite (2011), pièce qui sera enregistrée par l’Orchestre avec plusieurs autres. Au fil de la saison, seront en outre organisées tables rondes, conférences et rencontres afin de permettre à des publics variés de faire mieux connaissance avec Kaija Saariaho.

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Figure centrale d’une génération de compositeurs finlandais de renommée internationale, elle est née en 1952 à Helsinki, y étudiant à l’Académie Sibelius auprès de Paavo Heininen. Avec Magnus Lindberg, Esa-Pekka Salonen et quelques autres, elle fonde, en 1977, le groupe progressiste Korvat auki (Ouvrez les oreilles) avant de suivre, à Darmstadt et Fribourg, les cours de Brian Ferneyhough et de Klaus Huber. En 1982, elle intègre le cursus de l’IRCAM où elle développe des techniques de composition assistée par ordinateur et explore les possibilités du travail sur bande et de l’électronique en temps réel. Cette expérience a influencé son approche de l’écriture pour orchestre : Verblendungen (1984) implique ainsi un échange progressif des rôles et des caractères entre l’orchestre et la bande. Les titres de son diptyque Du Cristal (1989) et … à la Fumée (1990) suggèrent aussi le soin porté à la couleur et à la texture par une créatrice qui a également été influencée par la musique spectrale. Plus tard, Kaija Saariaho s’est tournée vers l’opéra, connaissant un grand succès avec L’Amour de loin (avec un livret d’Amin Maalouf et une mise en scène de Peter Sellars à Salzbourg en 2000), Adriana Mater (2006) ou Émilie (2010). Elle a composé de nombreuses pages vocales (Château de l’âme ou le cycle Quatre Instants) l’amenant à une certaine “clarification” de son langage, que l’on découvre dans L’Aile du songe (2001), l’éblouissant Orion (2002) ou Laterna Magica (2008) écrit pour Sir Simon Rattle. Dans sa production récente émergent deux caractéristiques : la volonté de collaborer étroitement avec d’autres artistes et le souci de faire de sa musique, loin de toute abstraction, un partage urgent d’idées, d’images et d’émotions avec l’auditeur.

Voir en ligne http://www.philharmonique-strasbourg.com/

ps:

Kaija Saariaho, née Kaija Anneli Laakkonen le 14 octobre 1952 à Helsinki, est une compositrice finlandaise.

Wikipédia
- Naissance : 14 octobre 1952 (61 ans), Helsinki, Finlande
- Albums : From the Grammar of Dreams, L’aile du songe, Plus
- Formation : Institut de recherche et coordination acoustique/musique, Université d’Helsinki, Académie Sibelius

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